Ich
bin
Web
Designer.

Qui suis-je ?

Jérémie Marcelino

30 ans, Lille (59)

Designer Web passionné, livré avec : bagage artistique et solide connaissance de la théorie du design (apportés par 5 ans d'études supérieures et beaucoup de lecture), organisation rigoureuse et fortes compétences techniques (apprises au fil des ans et exercées en milieu professionnel), créativité, fiabilité, fun !

Expertise

Stratégie

  • études de cas
  • veille stratégique
  • architecture
  • zoning
  • SEO

Design graphique

  • Adobe Photoshop
  • Adobe Illustrator
  • Adobe InDesign
  • retouche photo
  • dessin vectoriel
  • interaction des couleurs
  • typographie
  • mise en page

Ergonomie

  • validation W3C
  • HTML sémantique
  • contraste visuel
  • espace blanc
  • unités relatives em/rem

Développement

  • HTML 5
  • CSS 3
  • JavaScript
  • jQuery
  • SASS
  • Wordpress
  • Bootstrap
  • PHP
  • SQL

Réseaux sociaux

  • Facebook Canvas
  • habillages
  • community management

Langues étrangères

  • anglais
  • espagnol
  • portugais

Philosophie

« À la différence des artistes, nous [designers] travaillons pour résoudre le problème d'un client, pas pour présenter notre vision du monde. »

— Erik Spiekermann, 2012

Le designer Web n'est pas un artiste, il répond à un cahier des charges. Il résout des problèmes avec des contraintes données : date limite, plafond budgétaire, faisabilité technique… L'apparence d'un bouton — sa couleur, sa taille, sa position — est le résultat d'une réflexion qui s'appuie sur la connaissance de processus perceptifs et cognitifs (psychophysiologie), des conventions culturelles (sociologie) et des habitudes des internautes (ergonomie). Elle peut être objet de débat, sujette à de nombreux changements, subir des tests d'utilisabilité. Elle n'est en aucun cas l'effet du hasard ou de la sensibilité de son concepteur, mais la conclusion d'un long travail d'itération, le produit d'une expertise transversale.

« Le travail d'un designer commence bien avant la pose du premier pixel et finit bien après celle du dernier. »

— Mike Monteiro, 2012

Je ne suis pas graphiste, ergonome ou développeur Front-End, je suis un peu de tout ça à la fois. Je suis polyvalent, je suis designer Web. Il ne suffit pas de savoir dessiner ou se servir d'un logiciel, un designer Web est impliqué dans toutes les étapes de la création d'un site Internet, de la phase de recherche à la mise en ligne. C'est d'autant plus vrai qu'avec la démocratisation du design réactif (responsive design), la maquette Photoshop est devenue obsolète. Un designer Web doit savoir coder, il ne saurait remplacer le développeur mais doit pouvoir parler le même langage. Aussitôt qu'il est convenu d'une structure de base pour le site, le travail d'itération entre design et développement peut commencer. Le designer et le développeur travaillent parallèlement et s'informent mutuellement, de telle sorte que les éventuelles erreurs puissent être repérées et corrigées au fur et à mesure de l'avancement du projet.

« La forme suit toujours la fonction, telle est la loi. »

— Louis Sullivan, 1896

Un site Internet, par essence, est un support de communication. Sa fonction est de délivrer un contenu. Aussi beau puisse-t-il être, un site Web n'atteint son objectif que si ce contenu est accessible au plus grand nombre, le plus rapidement et le plus simplement possible. Un internaute ne lit pas, il scanne les pages Web à la recherche de ce qui attirera son attention. Une visite dure en moyenne 30 à 60 secondes seulement par page. Le temps total moyen passé sur un site est de 2 à 3 minutes. Au delà, s'il n'a pas trouvé les informations qu'il y cherchait, le visiteur aura déjà cliqué sur le bouton précédent de son navigateur. Le travail du designer est d'accompagner l'utilisateur vers le contenu qui l'intéresse, diriger son regard, l'inciter à cliquer sur le lien qui le mènera au bon endroit.

« Ne me faites pas réfléchir ! »

— Steve Krug, 2000

« Un designer choisira de faire tout son possible pour préserver le vide, parce que, selon lui, rien est quelque chose d'important. »

— John Maeda, 2006

En tant que designer Web, j'ai déjà entendu un confrère me conseiller « c'est trop simple, il faut remplir le vide, les clients en veulent pour leur argent ». Si les clients savent bel et bien ce qu'ils veulent, ils ne savent pas ce dont ils ont besoin et c'est la raison pour laquelle ils font appel à nous. C'est faux : il ne faut surtout pas combler (tous) les espaces blancs car ceux-ci sont aussi importants que le texte et les images. Cet espace qui peut nous sembler perdu en augmentant la quantité de « vide » sert en fait à accentuer l'attention que l'on porte au reste. S'il y a plus de « blanc », il y a moins d'informations mais celles-ci sont mises en évidence. La rareté fait la valeur des choses. Et malgré la logique de l'offre, la simplicité est vendeuse, il n'y a qu'à voir le succès de Google pour s'en convaincre.

« Les choses attrayantes fonctionnent mieux. »

— Don Norman, 2004